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 [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.

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2 participants
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reineshad
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reineshad


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Etablissement d'exercice : CLG Jean ZAY-Chalon sur Saône 71
Date d'inscription : 14/03/2005

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MessageSujet: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyLun 14 Mar à 14:11

Pour le grand classique de détournement de la Joconde, j'ai trouvé cette image qui est plus facile à photocopier.

[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. Jocondedoceleves3ld.th


Dernière édition par le Jeu 24 Mar à 13:15, édité 1 fois
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denis fo
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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 17 Mar à 12:51

puisque tu parles de la Joconde, si je peux me permettre :
http://www.lpi.ac-poitiers.fr/ancien_site/pedadisc/art_plas/pages/joconde.htm
Mais bon, c'est juste histoire de grossir le mythe, vous en faites ce que vous voulez...

à tchaoum
df
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fabienne
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 17 Mar à 16:36

Citation :
puisque tu parles de la Joconde, si je peux me permettre :
http://www.lpi.ac-poitiers.fr/ancien_site/pedadisc/art_plas/pages/joconde.htm
et depuis quand cette rubrique existe-t-elle à Poitiers. Elle a été anoncée par A.Domenech???
je mets le lien sur BX et tant pis pour les dts d'auteur.[/quote]
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Invité
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptySam 19 Mar à 9:26

c'est pas sur le site académique, ce sont les vieilles pages du site-lycée, que je n'alimente plus, préférant l'intranet où je peux mettre des images sans me soucier des droits...

à tchaoum
df
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fabienne
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptySam 19 Mar à 11:55

Citation :
ce sont les vieilles pages du site-lycée, que je n'alimente plus,

...et donc, c'est embêtant que je les mettent en lien, non?

T'as beau, je t'ai reconnu sur la photo!

fd
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Invité
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptySam 19 Mar à 21:29

Citation :
...et donc, c'est embêtant que je les mettent en lien, non?
du tout du tout, elles sont même indiquées dans un doc très officiel du programme limitatif à propos de Tinguely (avec des erreurs), alors...
Non, c'est simplement que je m'dis qu'il faudrait ne serait-ce que corriger deux ou trois points et continuer, mais l'intranet est tellement plus vivant et "imagé"... des fois j'me dis parler d'images sans images, faut vachement bien savoir raconter, ou alors faut l'faire en braille.

Citation :
je t'ai reconnu sur la photo!
qu'a bien dix ans, si je retrouve l'aut', je la change.

à tchaoum
df
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fabienne
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptySam 19 Mar à 22:22

Bin c'est super. Je laisse

Citation :
mais l'intranet est tellement plus vivant et "imagé"...

Oui, et tu n'essaies pas un ENT? Moi je m'éclate avec argos (dernière version qui n'a plus rien à voir avec celle que je vous avais montrée-très modestement - à Toulouse). Il y a des forums, des gpes et dossiers en partages, un éditeur de texte, possibilité de téléverser des albums d'images en html...et est accessible de n'importe quel poste connecté à Internet.

fd
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denis fo
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyDim 20 Mar à 15:16

Citation :
qu'a bien dix ans, si je retrouve l'aut', je la change.
chose promise, chose due.

à tchaoum
df
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fabienne
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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyDim 20 Mar à 18:40

2005 avec moustaches?
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Invité
Invité




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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyLun 21 Mar à 15:26

Citation :
2005 avec moustaches?
elle est pas à moi...

Bon d'accord, je me cache, mais je me montre...

à tchaoum
df
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ghislain
Invité




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MessageSujet: Une joconde! je vous la passe!   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyMar 22 Mar à 22:50

moi la joconde me sort par les narines! je lui préfère la "jeune fille au turban" ou "à la perle" de Vermeer.
ça me change!
et puis il y a plein d'autres nanas sympas autre que cette niaiseuse qui vous nargue de son sourire.....
cat
gigi
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natchab2
Invité




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MessageSujet: la joconde   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 0:12

Bonjour à tous

Je suis nouvelle sur ce forum
Je cherche une info technique, j'aimerai connaitre le terme du processusqui a permi à Léonard de nous donner l'impression que le regard de la Joconde nous suit..(ma phrase est un peu lourde, mais je n'arrive pas à reformuler mieux!)
merci Very Happy
amicalement
Nathalie
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reineshad
Rang: Administrateur
reineshad


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Etablissement d'exercice : CLG Jean ZAY-Chalon sur Saône 71
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MessageSujet: Les visages de la Joconde   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 13:09

[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. Ipeint01
Léonard de Vinci
La Joconde (Monna Lisa)
vers 1503-1506
Bois - H 77 cm



Quel est le lien mystérieux qui s'établit au cours du temps entre une oeuvre d'art et son public ? Quels sont les éléments, les motivations profondes et les secrets techniques qui peuvent expliquer que la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo ou l'Angélus de Jean-François Millet soient devenus des objets d'admiration, de contemplation -presque d'adoration- universelles, au point que tous les supports modernes, depuis les calendriers de fin d'année jusqu'à la publicité, les aient utilisés, parfois, jusqu'à l'excès ? L'étude du succès sans égal, depuis trois siècles, de la Joconde de Léonard de Vinci -nommée Monna Lisa par le public anglo-saxon- permettrait sans doute de mieux comprendre les motivations nombreuses et complexes qui amènent les visiteurs d'un musée à ne se souvenir que d'une seule oeuvre au milieu de milliers d'autres. En effet, la Joconde est sans contestation possible le tableau le plus célèbre du monde, identifié aujourd'hui totalement au musée du Louvre et même à la notion d'art en général. Et si nous parvenions à pénétrer dans les origines de sa création, dans ses qualités esthétiques, dans son histoire depuis la mort de son créateur, nous pourrions peut-être dégager des règles expliquant le succès d'une oeuvre d'art.

Ainsi, pouvons-nous dégager quatre pistes de recherche ayant un lien étroit avec le succès sans égal de la Joconde auprès de son public : la personnalité marginale, fantasque et géniale de son créateur, Léonard de Vinci (1452-1519) ; la perfection de sa technique picturale ; les mystères, qui ne sont d'ailleurs toujours pas résolus, de l'identité du modèle qui a posé pour cette oeuvre ; les rebondissements de son histoire, aussi surprenants et nombreux qu'un roman policier pourrait le permettre.
Léonard de Vinci est-il un peintre, un ingénieur, un inventeur ou un philosophe ?

Né en 1452 dans un petit village de Toscane appelé Vinci, d'où son nom, Léonardo da Vinci était le fils illégitime du notaire du lieu et d'une de ses servantes, Catarina Vacca. Les témoignages sur son physique et sa personnalité diffèrent d'autant plus que la légende s'est installée très tôt dans les récits de sa biographie. On le décrit parfois comme un colosse à la force prodigieuse, capable de tordre un fer à cheval dans ses mains, et souvent comme un jeune adolescent, efféminé et rêveur. On nous le montre tantôt comme un homme aimant les exercices physiques et les sports violents, tantôt comme un adolescent jouant de la lyre et chantant à la perfection. Ses qualités artistiques durent cependant apparaître dès son enfance, puisqu'en 1469, à l'âge de 17 ans, il se trouve déjà depuis trois ans dans l'atelier du peintre et sculpteur florentin, Andrea Verrochio (1435-1488). Dans l'atelier de cet artiste célèbre, aux côtés d'autres peintres importants comme Sandro Botticelli ou Pérugin, il apprend durant treize ans la technique de la peinture et les secrets de l'exécution d'un tableau. Il s'initie également aux disciplines, considérées alors comme indispensables à un créateur : les mathématiques, la perspective, la géométrie et, d'une manière générale, toutes les sciences d'observation et d'étude du milieu naturel. Il s'initie également à l'architecture et à la sculpture.

Lorsque sa formation fut achevée, il débute sa carrière de peintre par des portraits et des tableaux religieux, grâce à des commandes passées par des notables ou des monastères de Florence. Mais, dès cette époque, il est très difficile -et cela se poursuivra durant toute sa carrière- de savoir avec certitude s'il se considère lui-même comme un peintre, un artiste pluridisciplinaire ou un ingénieur. Les limites entre les métiers ne sont pas alors figées comme aujourd'hui et un homme de talent peut aisément passer d'une fonction à une autre. Alors protégé par le personnnage le plus influent de Florence, Laurent de Médicis, surnommé le Magnifique, homme politique et mécène richissime, qui lui attire de nombreux clients, il est envoyé par ce dernier en 1482 à Milan, afin de servir le duc Sforza. A cette occasion, il écrit au duc de Milan une lettre étonnante, un véritable curriculum vitae, dans lequel il révèle ses ambitions d'ingénieur, d'inventeur et également d'homme de guerre : "Je peux construire des ponts très légers, solides, robustes, facilement transportables, pour poursuivre et, quelquefois fuir l'ennemi [...] J'ai également des moyens pour faire des bombardes, très commodes et faciles à transporter, qui lancent de la pierraille presque comme la tempête, terrorisant l'ennemi par leur fumée [...] En temps de paix, je crois pouvoir donner aussi entière satisfaction que quiconque, soit en architecture, pour la construction d'édifices publics et privés, soit pour conduire l'eau d'un endroit à un autre".

Plus tard, il mettra ses talents d'ingénieur au service des villes de Pise et de Venise, des souverains de Mantoue, la famille d'Este, et, bien sûr, du roi de France, François 1er, qui l'invitera à venir travailler dans la vallée de la Loire, où le monarque réside alors. Cette rare qualité d'aborder avec talent toutes les disciplines -il sera de son vivant davantage célèbre comme ingénieur hydraulique que comme peintre !- a étonné tous ses contemporains, ainsi que son insatiable curiosité qui lui fit étudier sans se lasser tous les phénomènes naturels : "D'où vient l'urine ? D'où vient le lait ? Comment la nourriture se distribue dans les veines ? D'où vient l'ébriété ? D'où le vommissement ? D'où la gravelle et la pierre ? [...] D'où viennent les larmes ?", confie-t-il aux pages de ses carnets d'études dans une quête constante de réponses à toutes les questions envisageables. Sa connaissance parfaite de l'anatomie, des effets de la lumière et des combinaisons chimiques les plus complexes a évidemment guidé sa carrière de peintre et, dès ses premiers chefs-d'oeuvre -la Vierge aux rochers (Paris, musée du Louvre), commencée en 1483, la Cène (Milan, couvent Sainte-Marie-des-Grâces), qu'il exécute en 1493, ou la Bataille d'Anghiari (tableau disparu) dont il obtient la commande en 1503 après une lutte acharnée avec Michel-Ange-, il montre à quel point ses connaissances scientifiques et technologiques enrichissent l'exécution de ses tableaux.

Même si ses essais techniques en peinture ne rencontrèrent pas toujours le succès -la Cène et la Bataille d'Anghiari furent ainsi ruinées par des innovations picturales mal maîtrisées, qui lui attirèrent le mépris et les quolibets de certains professionnels-, Léonard de Vinci fut célèbre pour le niveau de perfection inégalée de ses portraits et de certains de ses tableaux religieux, comme Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant Jésus (Paris, musée du Louvre).


La technique parfaite de la Joconde


En effet, la recherche de la perfection est une véritable obsession pour Léonard de Vinci : "Dites-moi, dites-moi, a-t-on jamais terminé quoi que ce soit ?", gémit-il dans ses carnets, dans lesquels il insiste fréquemment sur son désir d'égaler la perfection de la création divine dans ses propres créations artistiques.

Peinte sur un mince support en bois de peuplier, demeuré très fragile -ce qui explique qu'elle soit aujourd'hui conservée dans une vitrine-, la Joconde est une réalisation exemplaire, grâce aux effets subtils de la lumière sur les chairs et au brio du paysage situé à l'arrière-plan du tableau. Le modelé du visage est étonnamment réaliste. Léonard a exécuté ce tableau avec patience et virtuosité : après avoir préparé son panneau de bois avec plusieurs couches d'enduits, il a d'abord dessiné son motif directement sur le tableau lui-même, avant de le peindre à l'huile, additionnée d'essence très diluée, ce qui lui permet de poser d'innombrables couches de couleurs transparentes -que l'on appelle des glacis- et de revenir indéfiniment sur le modelé du visage. Ces glacis, savamment travaillés, mettant en valeur les effets d'ombre et de lumière sur le visage, constituent ce que Léonard lui-même appelle le "sfumato". Cette technique permet une imitation parfaite des chairs, grâce à un traitement raffiné de la figure humaine plongée dans une demi-obscurité -le clair-obscur-, ce qui permet à Léonard de satisfaire ses préoccupations de réalisme.

De son vivant, Léonard fut en effet surtout célèbre pour ses capacités évidentes à imiter la nature à la perfection et lorsque son premier biographe, le peintre Vasari a décrit la Joconde, il insistait surtout sur le réalisme de cette oeuvre : "Ses yeux limpides avaient l'éclat de la vie : cernés de nuances rougeâtres et plombées, ils étaient bordés de cils dont le rendu suppose la plus grande délicatesse. Les sourcils avec leur implantation par endroits plus épaisse ou plus rare suivant la disposition des pores, ne pouvaient être plus vrais. Le nez, aux ravissantes narines roses et délicates, étaient la vie même. [...] Au creux de la gorge, le spectateur attentif saisissait le battement des veines." D'autre part, grâce au "sfumato", Léonard peut atteindre un de ses objectifs artistiques prioritaires, en s'intéressant en priorité à la personnalité de son modèle : "Le bon peintre a essentiellement deux choses à représenter : le personnage et l'état de son esprit", disait Léonard. Peindre l'âme plutôt que le physique est en effet la finalité ultime de son oeuvre et le "sfumato", éclairage du portrait par le clair-obscur, accentue de fait les mystères d'une oeuvre : "plonger les choses dans la lumière, c'est les plonger dans l'infini".

A ce sujet, il est important tout de même de rappeler à quel point la question du réalisme de la représentation du modèle est liée à l'identité de ce modèle. Et, à ce jour, nous ne savons toujours pas si Léonard de Vinci a représenté avec fidélité un modèle existant, s'il a idéalisé un portrait de femme de son entourage ou s'il a entièrement imaginé un type de femme universelle.


Le mystère de l'identité du modèle

En ce qui concerne l'identité du modèle, toutes les hypothèses, y compris les plus farfelues, ont été envisagées : Isabelle d'Este, qui régnait à Mantoue lorsque Léonard de Vinci y séjourna -nous connaissons d'ailleurs un dessin de sa main la représentant- ; une maîtresse de Julien de Médicis ou de Léonard ; peut-être même une femme idéale ; et même un adolescent habillé en femme, voire un autoportrait.

Le premier témoignage concernant le modèle de la Joconde, daté des dernières années de la vie de Léonard, parlait du portrait "d'une certaine dame florentine faite d'après nature sur demande du magnifique Giuliano de Médicis". Nous savons que ce portrait avait été amené en France par Léonard de Vinci, lors de sa venue à la cour de François 1er -et sans doute y travaillait-il encore- mais il l'avait commencé durant son séjour à Florence entre 1503 et 1506. Il apparaît donc vraisemblable que le modèle, quel qu'il soit, ait pu être florentin. Plus tard, un deuxième témoignage de Vasari décrivait le portrait de Monna Lisa, la femme d'un gentilhomme florentin, Francesco del Giocondo. Ce dernier, riche bourgeois investi de responsabilités politiques dans sa ville, a réellement existé, mais la vie de sa femme, Lisa Gherardini, née en 1479, ne nous est pas très connue. Nous savons qu'elle avait épousé del Giocondo en 1495 et nous n'avons en fait aucune preuve qu'elle ait pu être la maîtresse d'un Médicis. Plus tard, un autre témoignage anonyme crée une certaine confusion, en parlant, à propos de la Joconde, du portrait de Francesco del Giocondo -origine des thèses hasardeuses qu'il s'agirait d'un portrait d'homme. Un dernier texte, daté de 1625, fait enfin référence au "portrait en demi-figure d'une certaine Gioconda", qui a donné définitivement son titre français au tableau.

A ce jour, nous ne possédons aucune preuve définitive sur l'identité de la femme représentée par Léonard. En fait, il est étonnant de noter que l'on retient davantage aujourd'hui les aspects universels du tableau -l'idéalisation évidente du portrait, l'imagination qui a inspiré le peintre pour le paysage, l'équilibre de la posture du modèle-, plutôt que la référence à une personnalité ayant réellement existé. Même s'il a peint avec réalisme un visage de femme, il est clair que Léonard s'est définitivement dégagé des obligations de fidélité pour rechercher une description abstraite de la figure humaine.


Le roman policier de l'histoire de la Joconde


Ces qualités intrinsèques à l'oeuvre de Léonard, qui aviaent déjà impressionné les amateurs et les professionnels de l'art, n'auraient pas suffi au succès mondial de la Joconde si son histoire n'avait pas été également exceptionnelle.

Acquise par François 1er, soit directement à Léonard de Vinci, durant son séjour en France, soit à sa mort, auprès de ses héritiers, ce tableau est demeuré dans les collections royales depuis le début du XVIè siècle jusqu'à la création du Museum Central des Arts au Louvre en 1793. Nous savons qu'il fut conservé à Versailles sous Louis XIV et qu'il était aux Tuileries durant le Premier Empire. Depuis la Restauration, Monna Lisa est toujours restée au musée du Louvre, pièce maîtresse des collections nationales. Etudiée par les historiens et les peintres, qui la copièrent fréquemment, la Joconde devait devenir mondialement célèbre après son vol en 1911. Le 21 août 1911, un peintre italien un peu fou, Vincenzo Peruggia l'avait en effet dérobée afin de la rendre à son pays d'origine. Après une longue enquête policière, durant laquelle on suspecta tout le monde, y compris les peintres cubistes et le poète Guillaume Apollinaire, qui avait un jour crié qu'il fallait "brûler le Louvre". Monna Lisa fut retrouvée en Italie presque deux années plus tard et réaccrochée au Louvre, traitée avec les honneurs d'un chef d'état, après avoir occupé, durant toute cette période, les premières pages de tous les journaux du monde.

Depuis lors, ce tableau est véritablement devenu un objet de culte, sacralisé jusqu'à l'excès.

Les deux voyages qu'elle effectua au XXè siècle, en 1963 aux Etats-Unis et en 1974 au Japon, furent des succès sans précédent, l'oeuvre étant mieux accueillie par les foules qu'une star du cinéma. Ces deux voyages participèrent d'ailleurs beaucoup à sa notoriété, comme le vol de 1911, et les publics japonais et américains vouent depuis lors un véritable culte à cette oeuvre qui séjourna quelques semaines sur leur territoire et devant laquelle des centaines de milliers de visiteurs défilèrent.

Un créateur hors du commun et une technique sans faille, liés aux mystères de son modèle et de son histoire, furent donc à l'origine d'un engouement étonnant pour Monna Lisa qu'aucune autre oeuvre d'art n'a connu jusqu'alors. Peut-être d'ailleurs le fait que ce tableau représente une figure humaine, c'est-à-dire ni une scène religieuse ou profane, thèmes toujours datés et oubliés dès que les modes s'estompent, ni un paysage ou une nature morte, des sujets parfois trop intellectuels, expliquent sûrement cette passion des foules. En effet, le genre du portrait, genre directement accessible pour le public, a toujours été populaire et Léonard lui-même, semblant prédire déjà le succès de ce portrait, n'avait-il pas écrit : "Ne vois-tu pas que parmi les beautés humaines, c'est le beau visage qui arrête les passants, et non les ornements riches...", insistant ainsi sur les mystères des échanges du regard d'un visiteur avec ce visage étrange et souriant.

Vincent Pomarède
Conservateur au département des Peintures du musée du Louvre

http://www.puc-rio.br/louvre/francais/magazine/jocon.htm
source
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MessageSujet: Voir aussi TDC 788   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 13:26

http://www.cndp.fr/lesScripts/bandeau/bandeau.asp?bas=http://www.cndp.fr/revueTDC/som788.asp
[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. Couv788

De l'art du détournement
Le pastiche et la parodie, genres mineurs, connaissent pourtant un immense succès dans tous les domaines. Ils sont une manière irrespectueuse de malmener tous les grands poncifs. C'est la base même du comique : le rire surgit toujours d'un détournement.
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MessageSujet: La Joconde est dans les escaliers de Robert Filliou   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 13:30

La Joconde est dans les escaliers de Robert Filliou
http://filiation.ens-lsh.fr/iconoclasme/filliou.html

[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. Filliou

Face à cette "Joconde" revue et corrigée par Filliou, chacun se retrouvera confronté à sa propre mythologie de l'art. Car l'iconoclasme de ce continuateur de Duchamp ne vise aucunement à l'agression du spectateur par l'oeuvre : récusant l'accusation facile de cynisme, il instaure plutôt une distance teintée d'humour avec la toile la plus idolâtrée de notre histoire de l'art pour créer un dialogue entre le spectateur et lui-même.

L'objet du délit ? L'éternelle Mona Lisa est devenue concierge, dans ce ready-made dont la facture rappelle le Nouveau réalisme des années 1960. Brosse, seau, serpillère : la réalité sociologique écartée par la tradition idéaliste vient parasiter l'icône de Léonard au point de s'y substituer. Modifier notre regard, le guider à nouveau dans la rugosité du quotidien, tels sont les objectifs de l'artiste... quitte à ce qu'il ne reste plus d'oeuvre d'art du tout : " Pour moi, ça ne fait rien si l'art n'existe pas, pourvu que les gens soient heureux", déclare ingénument ce membre du turbulent groupe Fluxus, auteur par ailleurs de mémorables "portraits non faits".

Car c'est bien à la mise en scène d'une absence que nous sommes ici convoqués. Absence de l'oeuvre, absence de la "médiation optique" dont nous parle Duchamp, absence de l'endormissement esthétique. Le sacrilège de "LHOOQ" est prolongé et dépassé : le tableau original n'est plus couvert de graffitis, il a proprement disparu. L'iconoclasme de Filliou est bien à ce titre une destruction de l'image; mais l'objet de la citation est surtout d'en appeler à une image, à une représentation intérieure, propre à chaque spectateur : pourquoi cette oeuvre me scandalise-t-elle, pourquoi me fait-elle rire, pourquoi m'agace-t-elle, m'intrigue-t-elle, etc ? L'artiste vise avant tout l'icône en chacun de nous. Fidèle à son rejet du culte du chef-d'oeuvre et de la virtuosité, il nous ramène à son fameux principe d'équivalence " Bien fait = Pas fait = Mal fait " ( 1968 ). La dématérialisation conceptuelle de l'objet vient s'interposer dans toute l'insolence de son arbitraire contre tous les déterminismes sacralisants de l'histoire de l'art. La fête est finie, restent une salle vide avec un seau d'eau et une serpillère pour un grand nettoyage... Là où Léonard de Vinci atteignait le sommet du mimétisme en capturant par des artifices esthétiques - tel le "sfumato" - l'impression de vie de son modèle, Filliou propose une oeuvre intégrée à la vie, située hors de la fascination plastique conçue comme ambigüe au profit d'un art du geste : geste de détournement où réside sans doute le point le plus extrême de la filiation artistique, à savoir la déconstruction, la défiguration - dans les deux sens du terme - d'une oeuvre antérieure.

[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. DuchampLHOOQmini

Marcel Duchamp, LHOOQ
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MessageSujet: toute l'idolâtrie stupide de notre histoire de l'art   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 13:39

La jeune florentine énigmatique s'est-elle doutée un seul instant qu'elle était destinée, non à atteindre l'immortalité à travers son portrait, mais à être lentement digéré par lui ? Comme par dépots successifs, l'oeuvre s'est encrassée avec les siècles de toute une épaisseur symbolique : lorsque nous observons Mona Lisa, nous ne voyons plus une jeune femme en buste, mais l'incarnation absolue de ce concept étrange dont on nous a tant parlé, le "chef-d'oeuvre". La "Joconde", c'est toute l'idolâtrie stupide de notre hisoire de l'art résumée dans une toile de 77x 53cm. Aussi ne devons-nous pas nous étonner de la voir devenue aujourd'hui la victime idéale des iconoclastes contemporains : l'oulipien Hervé Le Tellier n'a t-il pas affirmé sa volonté de faire accéder le "Jocondoclasme" au statut d'art à part entière ? S'en prendre à la Joconde, c'est en effet récuser la conception idéaliste du Beau universel pour mettre au jour les mécanismes sociaux de représentation qui l'ont érigée en "chef-d'oeuvre" immortel; c'est surtout viser le coeur symbolique de ces systèmes de représentation, par un acte de vandalisme intellectuel libérateur. "Il faut manger la Joconde si l'on ne veut pas être mangé par elle", écrit Jean Margat. Sous le crépuscule des idoles, la toile de Léonard fait figure de cible à abattre.

C'est en 1919 que Marcel Duchamp ouvre le bal en affublant l' "éternel féminin" d'une paire de moustaches et d'un bouc. Face au "sfumato" de Léonard, une série de cinq lettres directe et sans mystère : "LHOOQ". Huit ans après son vol, la Joconde subit un premier viol. Cette profanation dadaïste connaît d'ailleurs un tel retentissement que son auteur peut présenter en 1965 une simple copie de l'original comme un "LHOOQ shaved". La Joconde de Léonard, c'est en quelque sorte celle de Duchamp après rasage.
Duchamp, LHOOQ (Joconde aux moustaches)
[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. DuchampLHOOQmini

Ce jeu de renversement s'accompagne volontiers d'une régionalisation : le cadre rigide du "chef-d'oeuvre" éclate et Mona Lisa devient ni plus ni moins qu'un élément parmi d'autres au sein d'une nouvelle oeuvre. "La Joconde, délare Fernand Léger, auteur d'une Joconde aux clefs, est pour moi un objet comme les autres". Au même titre que la boîte de sardines qui la côtoie. Idole déchue, la Joconde peut prendre définitivement sa place dans les poubelles de la modernité.

Un autre moyen de s'en prendre au mythe de l'oeuvre unique et absolue est de jouer avec sa reproductibilité, dans un processus jubilatoire de duplications et de variations. On peut songer à Rauschenberg, avec sa Pneumonia Lisa (1982), ou encore à la Mona Lisa de Paul Giovanopoulos (1988). Mais l'emblème de la mise en sérigraphie de la toile de Léonard reste le travail de Warhol, qui réduit l'oeuvre à un pochoir monochromatique dans sa Mona Lisa de 1963, ou en combine simplement trente mini-reproductions noires mises bout-à-bout sous le titre évocateur Thirty are better than one (1963).

Fernand Léger, Joconde aux clefs
[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. LegerJocondeAuxClefs-mini


Giovanopoulos, Mona Lisa
[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. GiovanopoulosMona


Dernière étape avant le stade ultime de l'iconoclasme, à savoir la disparition complète de l'image, un ready-made de Daniel Spoerri met en oeuvre cette proposition de Duchamp "Utiliser un Rembrandt comme planche à repasser" en l'appliquant au fameux portrait. La boucle est en quelque sorte bouclée : le "chef-d'oeuvre" de Léonard n'est plus qu'un objet utilitaire pour ménagères.

Plus extrème encore sera le ready-made de Filliou La Joconde est dans les escaliers, présenté dans notre exposition. Mais quoi qu'il en soit, la dame florentine tient bon, et continue à sourire derrière sa vitre ; peut-être, comme le suggère Malraux, parce que "ceux qui lui ont posé des moustaches sont morts"?

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MessageSujet: Serge III, Joconde au miroir   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 24 Mar à 13:41

[PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. SergeIII



L'incision chirurgicale du portrait de Mona Lisa renvoie explicitement au geste iconoclaste qui consistait à blanchir les visages à la chaux; toutefois, au simple effacement, Serge III substitue une trouée qui épouse avec précaution les contours de la face; décapitation éloquente, qui donne à voir une Joconde présente-absente - ou, la Joconde, moins Mona Lisa. Privée de ce sourire qui la rendait si mystérieuse, elle apparaît ici en Joconde à tête de rien. Citation iconoclaste de Léonard que cette Joconde de Serge III, donc, mais sur le mode de la privation.



Cependant, en le privant de ce qui donnait sens à l'oeuvre de Léonard, l'oeuvre construit une nouvelle signification: clonée, transformée en étrange hybride, la Joconde de l'affiche de Serge III est d'abord négation rieuse, défi provocateur lancé à une religion de l'image surdiffusée et fétichisée, dont La Mona Lisa du Louvre serait l'icône par excellence; une invitation à nous demander si le musée ne serait plus qu'un mausolée des images de l'art.

En effet, avec ce miroir collé en lieu et place du visage, Serge III nous place devant l'impasse que constitue pour nous désormais ce type d'image « sacro-sainte » : pure surface réfléchissante, le miroir est vide, et ne nous renverra que notre propre image - ou celle de nos fantasmes sur l'art.


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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyMar 12 Avr à 18:23

la Joconde, partout et tout le temps.
Pendant que cette parente à nous est logée encore plus à son avantage (je me souviens l'avoir vue accrochée dans un couloir sans verre protecteur en soixante et quelques), il en circule toujours de nouvelles sur son compte.
Un collègue me lisait il y a peu au téléphone la légende de la reproduction qui lui tient compagnie en ce moment :
Mona tâchant de se retenir de rire le temps que son pet silencieux atteigne Léonard...
une interprétation qui en vaut d'autres...

à tchaoum
df
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foutisse
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MessageSujet: d'autres détournements ici   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyMar 17 Jan à 22:56

d'autres détournements ici :

www.foutisse.fr

bonne visite
[/center]
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marion
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MessageSujet: la joconde   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyDim 8 Avr à 15:00

BONjour!

j'ai douz ans et je me penche énormément sur le secret que garde la joconde!

après du temps passé et des recherche faites j'ai nefin réussi a receuillir des indices.
tout d'abbord j'aimerais de vous parler des tableux de léonard de vinci avant même de parler de la joconde.
sur chaque tableau de léonard les femmes sont représenté avec des habits rouges :se qui signifie la joie et la vie/ et de bleu: l'imortalitée Shocked
la joconde elle est la seule femme habillé ennoir:signe de deuil!
la joconde avait donc perdu un être cherau moment ou elle fut représenté.
elle tiens la bible se qui nous dit qu'ele fut une grande croyante en dieu
maintenent si se sujet vous interresse je vous conseille d'observer d'où vient la lumiére sur le tableau de "la joconde" et ensuite allez voir le cenne (tableau de léonard de vinci) et vous verrez une femme a gauche de jésus pour le visualisateur habillé en bleu et rouge comme jésus =rouge +bleu=amour et fécondité!!!
qu'an pensait vous? pour la suite je vous laisse découvrir et bon courage[code] pour vos recherches!!!!

personnellement je pense que la joconde renferme un secret que personne ne décourira! ce que je sais c'est qu'aujourd'hui elle repose en paix.

A BIENTOT
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joel
Invité




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MessageSujet: " De Rembrandt à Duchamp"   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 4 Déc à 12:20

Bonjour,

L'envie de développer... je me permets de vous présenter une aquarelle et un dessin superposé ?! " De Rembrandt à Duchamp" ou D'Hommage en dommage (1) :


En général, j'ai un travail "plus calme" mais démarre la une mise en dessin de ma relation à certaines créations contemporaines.

A votre disposition si nécessaire.

Cordialement.
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joel
Invité




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MessageSujet: " De Rembrandt à Duchamp"   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyJeu 4 Déc à 12:23

Aïe !

le clavier, c'est dur. Voici la photo...
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khabouchi
Nouveau



Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 15/02/2009

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MessageSujet: autour de la joconde   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. EmptyDim 15 Fév à 13:24

vous pouvez aussi voir les references suivants autour le detournement de la joconde :
Kasmir Malevitch , Eclipse partielle avec mona lisa
Marcel Duchamp L.H.O.Q.Q
Philippe Halsmann: Dali en Joconde
René Magritte : La Joconde
et merci
khabouchi Bechir Prof d'education plastique , Tunisie
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MessageSujet: Re: [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement.   [PISTE] Autour de la Joconde, le portrait, le détournement. Empty

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